Revue de presse

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LE TÉLÉGRAMME - 21 février 2004

V. Pondaven : un premier film pour bien voir Molène

Quel arrivant du continent n'a pas connu ce sentiment de ne pouvoir être totalement adopté par la population d'une île ? Loin des documentaires cartes postales, Véronique Pondaven a exploré ce thème pour son premier film, tourné à Molène.

"C'est le paradis et l'enfer à la fois...". Philippe Richard vit à Molène depuis une vingtaine d'années. Il est secrétaire de mairie. Infirmier aussi, quand il faut. Homme à tout faire facétieux, sa relation avec le caillou et ses habitants a tout de l'amour vache. Pour l'homme dont la réalisatrice dresse le portrait, Molène est un lieu magique, avec des gens extraordinaires, lorsqu'ils organisent un fameux réseau de solidarité pour décourager un huissier, lancé à la recherche de l'un des leurs. Mais elle peut-être également une prison, peuplée de "chiens qui ne vous font aucun cadeau", quand il évoque le calvaire vécu par son ex-femme sur l'île.

Galères et bout de ficelle. C'est cette ambiguïté, ces sentiments contraires, que Véronique Pondaven a choisi de filmer à travers le regard d'un personnage hors norme pour son premier film, tourné au virage de la quarantaine. "Après une école de ciné à Paris, pas mal de photo, de la télé au Canada, et beaucoup de galères, j'ai décidé de rentrer à Brest, et de commencer à m'équiper toute seule, pour pouvoir monter mes projets. J'ai ainsi rencontré des gens dans ma situation, comme Sébastien Durand ou Nicolas Hervoches, qui m'ont beaucoup aidée".

Un ton juste. Son projet sur Molène refusé par les boîtes de productions, c'est donc avec des bouts de ficelle et la bonne volonté des copains brestois qu'elle tourne ce film. "Je ne voulais pas faire une carte postale, avec les vieux pêcheurs et tout ça. Mon angle, c'était de trouver une image juste, avec son côté médical pour le fonctionnement de l'île, et surtout l'absence de possibilité de vivre dans l'anonymat. On y est tout de suite catalogué". Le film expose ces difficultés inhérentes à toute vie insulaire, avec un ton juste, captant quelques moments d'intimité, sans emprunter de voies voyeuristes, ni jamais forcer inutilement le trait. "Des cassettes ont vite circulé sur l'île. Et visiblement, ils l'ont trouvé un peu dur, mais juste dans le fond". Reste à espérer une plus large diffusion pour ce bel objet.

Pierre Chapin

Le Télégramme-21/02/04

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LE TÉLÉGRAMME - 16 février 2004

"20 ans à Molène jamais molénais", le premier long métrage de V. Pondaven

Avec ce premier long métrage, la Brestoise Véronique Pondaven dresse un portrait drôle et acide de Philippe Richard, îlien depuis près de 20 ans, et qui revendique son origine continentale comme une marginalité vis-à-vis des habitants de l'île.

Véronique Pondaven connaît bien Molène, et y a des amis de longue date. Molène en été, avec ses flux de touristes, et Molène en hiver, quand la population se retrouve, face à cette promiscuité où le regard de l'autre pèse. "Ça pourrait se passer dans n'importe quel village, mais à Molène les gens sont coincés par l'omniprésence de la mer, tout autour d'eux, qui les ramène vers les autres, et les mille et une mesquineries de la vie quotidienne".

Projection à Saint-Renan. Face à cette population, en marge d'elle, Philippe Richard, secrétaire de mairie, arrivé à Molène depuis plus de 20 ans et qui regarde vivre ses concitoyens, avec humour et tendresse. Véronique Pondaven sera présente mercredi au cinéma Le Bretagne, à Saint-Renan, pour la projection de son film, tourné en janvier 2003. Assisteront également Philippe Richard, Anne-Christine Berthou, infirmière sur l'île, et peut-être d'autres îliens, venus témoigner, raconter le tournage de ce documentaire qui prend la vie un peu à contre-courant, et parle de leur île autrement, très loin des clichés habituels.

Saint-Malo en vue. Véronique Pondaven, a d'autres projets en tête. Après une école de cinéma à Paris, une longue expérience dans la photographie, et quelques galères, la réalisatrice continue avec un nouveau long métrage, cette fois sur Saint-Malo. Déjà présente au festival de Dundee, au Forum des images à la Vidéothèque de Paris, et au Comptoir du documentaire à Rennes, elle fait peu à peu son chemin, auto-produisant ses œuvres, le bouche à oreille faisant le reste.

Le Télégramme-16/02/04

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LE TÉLÉGRAMME - 11 mars 2005

Rencontre avec Véro Pondaven : n'est pas Molénais qui veut !

Le foyer pour tous organise régulièrement des animations culturelles. Dimanche 27 février, la réalisatrice Véro Pondaven, était invitée à l'espace Tud-ha-bro (bibliothèque), pour présenter son premier film "20 ans à Molène, jamais molénais".

La réalisatrice, Véro Pondaven, était accompagnée de Philippe Richard, secrétaire de mairie à Molène et personnage principal du film de 53 minutes. Le public a paru très intéressé par le sujet : la bibliothèque affichait salle comble. Parmi les spectateurs était notamment présent le navigateur Jo Le Guen.

Tournage intensif. C'est sa rencontre avec Philippe Richard, personnage qu'elle qualifie de "décapant", qui a donné à Véro Pondaven l'envie de raconter son histoire. Pour réaliser son projet, elle s'est rendue régulièrement sur l'île du Ponant, au cours de ces quatre dernières années. C'est avec ses propres deniers qu'elle a fait le voyage pour mettre Philippe en boîte. Pendant huit jours, elle a bénéficié de l'aide de Sébastien Durant, assistant et d'Eric Bouillon, ingénieur du son. Il aura fallu plusieurs mois et un tournage particulièrement intensif, pour achever le montage du film. "L'histoire, indique la réalisatrice, est un portrait de Philippe, natif de Saumur (Maine et Loire), mais qui vit sur Molène depuis vingt ans. Le film montre combien il est difficile de subir le regard des autres au quotidien, sur un territoire restreint, où, l'hiver, seulement 100 à 150 personnes se partagent l'île, et où tout le monde se connaît, tout le monde sait ce que fait l'autre".

Un vif succès. Une chose est sûre, au vu des applaudissements à la fin de la diffusion, le succès de ce premier film ne fait aucun doute. Et, qui sait, l'humour et le naturel de Philippe Richard lui offriront peut-être des opportunités pour jouer la comédie ? Après la projection, le débat a suscité de nombreuses questions, auxquelles Véro Pondaven et Philippe Richard ont répondu au mieux.

FR3 devrait diffuser le film au mois d'avril

Le Télégramme-11/03/05

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LE TÉLÉGRAMME - LE MAG - mercredi 25 août 2004

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM INSULAIRE. OUVERTURE D'ESPRITS

FILMS EN COMPÉTITION :

Dix-sept films ont été sélectionnés pour la compétition. Ils seront tous projetés deux fois entre jeudi et samedi à partir de 9 h 30 au Cinéma des Familles, à l'Esmeralda et dans la salle des fêtes.

Life and Debt de Stéphanie Black.- Les conséquences de l'intervention du Fond Monétaire International dans la liberté économique d'un pays sont souvent imprévisibles comme en témoigne la douloureuse expérience jamaïcaine.

9 kms to the Road de Li Rujian, Wang Yi Qun et Zhang Shen.- Les pêcheurs de la péninsule de Liaodong, qui borde le golfe de Corée, arpentent par milliers neuf kilomètres de plage à la recherche de palourdes.

Derrière la carte postale : Punta Cana de Vincent Leduc.- Visite guidée dans les coulisse d'un soi-disant paradis terrestre : la République Dominicaine.

20 ans à Molène, jamais molénais de Véronique Pondaven.- Ce portrait drôle et acide de Philippe Richard, secrétaire de mairie à Molène pendant 20 ans, permet de saisir en partie les difficultés de la vie en communauté sur un territoire restreint.

Citizen Cam de Jérôme Scemla.- Coup de projecteur sur un nouveau genre de télé-réalité testé depuis 1996 par la police de Reykjavik.

Fuckin'Rock'N'Rolla de Fridtjof Kjaereng.- La jeune Beate ne supporte plus sa vie sur l'île norvégienne de Rolla.

Ma Grena et Moi de Gilles Elie dit Cosaque.- La Grena n'est autre que la célèbre mobylette de Motobécane. Elle sert ici de liant à une série de portraits tournée en Guadeloupe.

L'homme de Pâques de Thomas Lavachery.- Voyage au cœur de la mystérieuse île de Pâques à travers des documents d'archives.

Molakana, coudre le monde de Michel Perrin.- Ce film nous transporte au large du Panama pour découvrir la vie des habitants des îles Semblas.

Remembering Country de Kate Gillick.- Un enfant est tiraillé entre deux univers : sa terre natale, le désert australien et une île tropicale.

On Cows and People de Zrinka Matijevic et Nebojsa Slepcevic.- Histoire d'amour entre un home et une... vache sur une petite île croate.

Ostrop de Aleksei Vakhrushev.- Les eskimos coulaient des jours paisibles et solitaires sur l'île de Ratmanov jusqu'à l'arrivée des Russes en 1941...

La Longue Trace de Mike Magidson.- Au nord du Groenland, sur l'île d'Ummannaq, de jeunes Inuits se lancent dans une longue expédition.

Mémoire de l'île de Sainte-Marie de Gaël Mocaer.- Mokandra Onésiphor, doyen de l'île Sainte-Marie située à l'Est de Madagascar, ouvre les portes de son univers.

Costal Life de Oyind Sandberg.- Rencontre avec des personnages singuliers, le long des côtes de Norvège.

Le Ciel dans un jardin de Stéphanie Breton.- Cet ethnologue parisien s'est immiscé dans la vie quotidienne des indigènes de Nouvelle-Guinée.

Tchala, l'argent des rêves de Michèle Lemoine.- Un voyage initiatique en Haïti à travers l'univers de la borlette, une loterie très populaire, fondée sur l'interprétation des rêves.

VINCENT LASTENET

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Télérama du 12/03/2005

Documentaire sur Odyssée
vendredi 18 mars 2005 de 20:10 à 21:05 (55 min)

Vingt ans à Molène, jamais Molenais

Documentaire de Véronique Pondaven (France, 2003). 52 mn. Inédit.

C'est un bout de terre au large du Finistère. Au crépuscule, son horizon prend les couleurs d'un tableau de Rothko. Le jour, son dégradé s'étend du gris pierreux au blanc laiteux, effeuillant toute la gamme des bleus. d'ici, Brest semble le bout du monde - et encore : son bout le plus proche. Il y a dix-huit ans, Philippe Richard a jeté l'ancre à Molène. A l'époque, C'était pour accompagner sa femme, nommée infirmière dans l'île. Avec le temps, Ç le mari de l'infirmière È est devenu secrétaire de mairie... mais toujours pas Molenais. Ç Ici, lance Philippe, C'est le paradis et l'enfer. È Le paradis : ces ruelles pavées, ces dunes d'herbe rase qui déboulent dans l'écume. l'enfer - selon lui et quelques autres, peu nombreux, à avoir accepté de parler à la caméra : les Molenais eux-mmes, la médisance rivée aux lèvres, le regard suspicieux et le pied prompt à vous flanquer le coup de gr‰ce. Comme si c™toyer l'infini rapetissait les esprits. Le huis clos insulaire est un terreau propice à la montée des jalousies, au repli communautaire et à la peur de l'étranger. Philippe Richard nous initie avec une ironie bonhomme aux moeurs de l'île, sous le regard tendre et amusé de Véronique Pondaven. Son documentaire est taciturne, fait de petits riens, d'apéros pétillants et de rues enneigées. En quelques plans sensibles, la réalisatrice a l'art de rendre éloquente une simple scène de petit déjeuner. Le pari de capter l'‰me de l'île et de ses habitants était ardu. Se heurtant aux silences de Molène, elle n'y est parvenue qu'à moitié, mais la balade ne manque pas de charme. Florence Broizat

Télérama-9/03/05

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OUEST-FRANCE - mercredi 15 octobre 2003

Avec son film, Véronique Pondaven est l'invité du Ciné-cabaret ce soir

Ce mercredi soir, le ciné-cabaret de la Cinémathèque de Bretagne projette deux films auto-produits par leurs réalisatrices, dont "20 ans à Molène, jamais molénais", portrait du secrétaire de mairie de l'île, Philippe Richard, Saumurois implanté dans l'île depuis plus de vingt ans.

Molène, le paradis ? Allons-donc, ça peut aussi être l'enfer. Ou une subtile combinaison des deux comme le démontre le film de 55 minutes réalisé par la brestoise Véronique Pondaven, avec la collaboration de Sébastien Durand. "J'avais une amie infirmière dans l'île. Je lui ai souvent rendu visite et j'en ai vite eu ras-le-bol de voir toujours les mêmes reportages dur Molène, les mêmes clichés reproduits", explique la réalisatrice.

Enfer et paradis

Alors, au terme d'un long travail d'approche, elle a proposé au secrétaire de mairie de l'île, devenu un ami au fil des mois, de dresser son portrait. "Il a été parachuté là. Il y a trouvé à la fois l'enfer et le paradis." Le paradis, c'est le site, les paysage de la mer d'iroise, la solidarité réelle entre les gens. "Il faut voir le plaisir qu'ils ont eu à nous raconter l'arrivée sur l'île d'un huissier. Il n'a jamais réussi à faire ce pourquoi il était venu !"

L'enfer, c'est l'étroitesse des lieux, le regard permanent des autres qui finit par peser son poids, les rumeurs qui perturbent la quiétude de l'île (notamment ces derniers temps où le projet de parc marin a dégradé les relations entre les gens), le fait de ne pas pouvoir échapper à sa fonction. Ici, quand on est secrétaire de mairie, c'est 24 heures sur 24.

"20 ans à Molène", ce n'est pas un film sur l'île ou un documentaire sur les îliens. "C'est d'abord un portrait d'homme, il se livre, évoque des choses personnelles douloureuses. L'équipe de tournage a su le mettre en confiance et on a réussi à avoir des témoignage justes et sincères", ajoute Véronique Pondaven. "C'est un film sur l'humain, sur la manière dont on réagit face à un microcosme, indique Sébastien Durant. Au fond, on aurait pu tenir le même propos dans un village très isolé. Ce qui est intéressant, c'est le paysage, l'ambiance particulière, le rituel quotidien des habitants."

Le film, réalisé en DV, a été projeté en petit comité à Molène. Le "héros" assume. Il sera là au Vauban ce soir, aux côtés de l'équipe du film, pour débattre du documentaire, et notamment de ce qui est dit dans la deuxième partie du titre : jamais molénais. Dépit ou revendication ?

Ce mercredi 15 octobre à 20h30 au Vauban, 17 avenue Clémenceau. En première partie, projection du film "Qui se souvient de Minik", de Delphine Deloget, Paimpolaise qui revient sur le personnage de Minik, Inuk groenlandais qui a connu un destin incroyable.

Ouest-France-15/10/03

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OUEST-FRANCE - 18 février 2004

"20 ans à Molène, jamais molénais" au Bretagne, ce mercredi

Mercredi, le cinéma Le Bretagne va proposer "20 ans à Molène, jamais molénais" en présence de la réalisatrice brestoise Véro Pondaven et de certains interprètes. Un film qui dresse le portrait drôle et acide de la vie sur une île.

Véro Pondaven, Brestoise, a d'abord travaillé dans la photo, puis elle a fait une école de cinéma. Aujourd'hui, elle propose son premier film long "20 ans à Molène, jamais molénais". Le documentaire de 55 minutes filmé en janvier 2003 a pour interprète principal Philippe Richard. L'histoire d'un homme qui après 20 ans de vie sur l'île veut garder son identité et peut-être se préserver ainsi de la promiscuité. Originaire d'Anjou, Philippe a suivi sa femme à Molène. Le couple s'est installé, elle en tant qu'infirmière, lui deviendra secrétaire de mairie. "Le film est une histoire vraie pas une carte postale. Une réalité que j'ai ressentie et qui pourrait se passer dans n'importe quel village, rappelle la réalisatrice. Il pose des question sur la vie dans un espace restreint, dans le non anonymat. Molène, après la Toussaint, se réduit à 150 personnes."

Véro Pondaven sera présente, mercredi soir au cinéma. Elle répondra aux questions et parlera peut-être de ses projets : un documentaire sur la rue de Saint-Malo à Brest

.Ouest-France-18/02/04

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OUEST-FRANCE - 5-6 juillet 2003

ENTRE GERS ET MOLÈNE

... Je sais, il y a "Hulk", mais ça, c'est à vous de voir. Cependant je ne peux pas évoquer les films de la semaine sans parler de "vingt ans à Molène, jamais molénais". J'avais raté le court-métrage de Véronique Pondaven au Fourneau. Je l'ai vu mardi soir au Café des Arts de Landerneau qui de semaine en semaine confirme sa vacation de promotion des films courts. Juste un mot : épatant. L'île comme on ne l'a jamais vue. De l'intérieur à travers le témoignage truculent et grave de Philippe, secrétaire de mairie. Bon, il y a "Hulk" que l'on voit partout. Il y a ce "Molène" qu'il faut espérer voir encore quelque part.

Christian Sparfel

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FRANCE-SOIR - mercredi 25 février 2004

L'ÎLE DE MOLÈNE DE VÉRONIQUE PONDAVEN

Véronique a été invitée, il y a quelques jours, à projeter son film, "20 ans à Molène, jamais molénais", au cinéma Le Bretagne : "J'ai dit oui tout de suite, un film, c'est fait pour être vu". La réalisatrice, dont c'est le premier long documentaire, a fait souvent la traversée pour l'île de Molène, au large du Conquet : "Je voulais raconter que les îles, ce n'est pas l'image de carte postale des pêcheurs qui reprisent leurs filets. Sur une île, il y a le regard des autres sans arrêt et il faut sans doute être très occupé pour rester détaché..." Véronique Pondaven a longuement interrogé Philippe, secrétaire de mairie de ce bout de terre de 150 habitants,arrivé sur l'île il y a 25 ans avec sa femme infirmière : "Une infirmière là-bas, c'est 12 mois sur 12 et 24 heures sur 24. Une île, ça peut casser des gens. C'est aussi des maisons de retraite à l'horizontale, dont les prix sont devenus fous. Une île, c'est souvent condamnée car il n'y a plus d'école. C'est aussi un autre monde réel, le continent, dont ils n'ont qu'une vision déformée par le JT."

France-Soir -25/02/04

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Lundi - Odyssée - 22.05

Documentaire : "20 ans à Molène, jamais molénais".

Une Chronique sympathique de la vie d'une petite île finistérienne lorsque les touristes sont partis.

Une île en hiver. Petite île paisible au large du Finistère, Molène fait rêver. Pourtant, pendant les longs mois d'hiver, la réalité est moins paradisiaque. Dans les pas du secrétaire de mairie, nous parcourons le territoire et entrons dans l'intimité des molénais. L'île associe un cadre de vie magnifique au quotidien parfois oppressant d'une petite communauté de villageois. Mais, comme le murmure notre guide avec humour, "avec un peu de bonne volonté, on s'échappe facilement". Petit à petit, on se met au rythme de Molène, scandé par le va-et-vient des bateaux, seuls contacts avec le continent. Pour le meilleur et pour le pire, telle pourrait être la devise de l'île, où les habitants oscillent entre une solidarité à toute épreuve face à tout ce qui est étranger et les petites mesquineries dues à la proximité. Ponctué d'anecdotes sympathique, ce documentaire nous offre donc un petit aperçu de la vie en pleine mer.

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